Les profs ne font que très rarement attention à la manière dont vous êtes habillés (après quelques années ils doivent avoir vu à peu près tous les styles). Il suffit de scotcher vos sèches sur vous. Alors dans les endroits favoris on aura tout ce qui peut se rabattre ou être caché par autre chose comme les manches, le bas du sweat, les poches, les chaussettes, le col de chemise, écharpe et même dans les ourlets (réalisez une petite fente et glissez-y votre sèche) ... Enfin tout dépend de vos vêtements !
/! Évidemment certaines tenues sont moins utilisables que d'autres (le short+T-shirt marche assez mal
. Plus vos fringues seront larges et comporteront de replis, mieux ce sera !
La trousse
Alors avec elle vous ne manquerez pas d'espace ! Le mieux c'est encore de scotcher son antisèche à la l'intérieur de la trousse et de la laisser juste entre ouverte pour pouvoir lire sans y toucher. Essayer de pencher l'ouverture le plus possible vers vous (et le plus loin possible du prof).
/! Si vous la laissez ouverte votre prof verra forcement dedans, et si vous la fermez vous ne pourrez plus pomper ... Bref c'est bien lorsque votre prof ne se balade pas dans les rangs toutes les 10 min ...
Paquet de mouchoirs
C'est la planque idéale pour votre antisèche. Bien sur vous n'écrirez pas directement sur les mouchoirs (quoi qu'avec de l'entraînement c'est faisable) mais avec un peu de méthode vous pourrez sortir votre antisèche et la poser sur la table sans que l'on ne voie rien.
/! Une excellente planque mais il faut être adroit pour sortir discrètement son antisèche.
Ecris sur ton corps
Tout est bon pour mettre sa sèche. En endroit que vous ne risquez pas d'oublier c'est votre corps. Alors bras, mains, ongles, cuisses, mollets ... tout est bon ou presque (c'est quoi cet air pervers que vous prenez d'un coup ?). Faites attention à la transpiration qui efface l'encre ou plutôt l'étale.
/! Évitez certaines zones comme le front (y'a pas écris la poste) ou plus sérieusement celles qui vous obligeront à des efforts de contorsion.
Les étudiants en première année appelés à passer les examens sont souvent déçus par leurs rapports avec les enseignants. Ils estiment être mal évalués, encouragés à « recracher le cours » alors qu’ils voudraient que soient pris en compte leur engagement personnel (sérieux, honnêteté, sincérité), leur volonté (patience, persévérance, effort), leur curiosité… Ce point est contesté par les enseignants. Mais, de fait, la préparation des étudiants s’apparente moins à un travail intellectuel qu’à la mise en place de stratégies pour maximiser leurs notes en fonction des coefficients, le choix des options ou de la réputation du professeur. Car l’examen, moment évidemment crucial pour eux, est perçu comme une épreuve aléatoire (absence de barème de correction), dont ils ne maîtrisent pas les règles du jeu. C’est ce qui justifie, dans leur discours, le recours à la triche.
Les enseignants, eux, investissent mollement leur tâche de surveillance des examens. Elle ne leur apporte aucune gratification, et ils pensent qu’elle devrait être confiée à l’administration plutôt qu’à eux. En situation, on les voit multiplier les signes de distance au rôle : correction de copies, lecture, écriture, boisson, encas…, chacun de ses signes étant interprété par les étudiants comme un signe d’indulgence.
Le personnel administratif, enfin, chargé du bon déroulement de toutes ces épreuves, voit dans la fraude « un désaveu, une marque infamante pour le service organisateur et l’université ». Pour sauvegarder l’honneur, les fraudes, lorsqu’elles sont avérées, ne sont ni ébruitées ni véritablement sanctionnées. Le nombre « infinitésimal » d’étudiants effectivement punis fait de la sanction de la triche un mythe plus qu’une réalité, et laisse se développer un sentiment d’impunité.
Ainsi, selon A. Guardiola, la fraude aux examens est « avant tout le résultat de malentendus qui ne sont jamais explicités ». Chacun des acteurs a sa propre définition de la situation, d’où « une incompréhension réciproque et une situation de méfiance » qui engendrent les comportements fautifs.